Eleuthéria ou le journal (trop) intime
Ce matin là, elle avait mis son chemisier blanc, presque transparent. Sa poitrine ronde et ferme lui laissait la liberté de ne pas porter de soutien gorge. Et si elle n'avais pas mis par dessus son chemisier blanc, un cache-coeur noir, on aurait pu voir pointer ses indescents tétons. En bas, elle portait un pantalon noir à pince, ce qui lui donnait une allure de femme d'affaire.
Elle se rendait à un entretien pour un poste dans une petite entreprise. C'était un ami qui lui avait donné le tuyau "tu sais, j'ai un ami patron qui cherche une assistante, tu dois pouvoir correspondre au profil. Si tu veux je lui en parle".
Après tout, elle était oisive depuis quelques temps, et vivait sur l'argent qu'elle avait obtenu d'un récent héritage. Elle avait alors accepté jugeant que cela ne lui ferai pas de mal de reprendre un train de vie normal. Elle avait fait pas mal d'excès ces derniers temps, sortait beaucoup, rencontré beaucoup d'hommes, mais elle s'était vite lassée de cette vie et aspirait à la routine.
Elle arriva devant un petit bâtiment, a la devanture propre. Une plaque indiquait "Editions Denisson". C'était bien l'adresse indiqué par son ami. Elle sonna. Par l'interphone, une voix féminine lui dit d'entrer.
Elle entra alors dans un hall bien éclairé par un lustre au plafond. Sur la gauche un escalier couvert d'une moquette rouge vif montait à l'étage. Sur la droite, un bureau, et cachée dernière, une vieille secrétaire, les cheveux blancs tirés en un chignon qu'on aurait dit perché sur le haut de son crâne. Elle lui indiqua de monter l'escalier et de prendre la première porte à droite.
Arrivée devant la porte, elle frappa doucement et entra. Derrière le bureau au centre de la pièce, se trouvait un homme, encore jeune, la trentaine. Il portait un costume bleu nuit. Il se tenait devant la fenêtre, les mains dans les poches, ce qui accentuait sa carrure d'homme sportif.
La décoration de la pièce était assez sobre. On pouvait y voir un tableau d'une femme aux lèvres rouge, le regard vague. Devant le bureau se trouvait deux élégants fauteuils de cuir marron, et sur le bureau, une statuette d'une femme nue.
L'homme lui indiqua de prendre place dans un des sièges. Il la questionna d'abord sur ses motivations à trouver un poste d'assistante, ses compétences, son expérience. Puis il lui demanda si elle savait quel type d'oeuvre publiait la maison d'éditions. Elle avait omis de demander ce détail à son ami et avoua qu'elle l'ignorait.
"Nous éditions de la littérature érotique. Cela vous choque-t-il?"
Après un moment de surprise, elle répondit que non.
"Très bien, dans ce cas, quand pouvez vous commencer?"
Elle ressorti avec du travail : trois manuscrit à lire en deux jours.
Arrivée chez elle, elle se mit au travail.
Le premier manuscrit était écrit par un homme, on sentait dans son histoire la volonté de domination qui réignait dans les relations qu'il décrivait :
"C'est alors que je l'ai plaquée sur la table. Penchée en avant, elle était à ma mercie. J'ai alors remonté sa jupe, et entré mon sexe jusqu'à la garde dans sa fente humide. Je lui ai pris les cheveux pour la faire cambrer, pendant qu'elle jouissait sous mes coups de boutoir. Son jus ne tarda pas à être abondant, et je senti venir son orgasme. Ne pouvant accepter qu'elle jouisse avant moi, je me retirai et la mis à genou devant moi. Elle prit alors ma queue dans sa bouche et bientôt j'y lachais par secousse des jets de sperme."
[A suivre...]
Je renchéris : tu ne donnais pas l'impression de ne faire qu'un passage éclair sur ce blog, mais de l'avoir ouvert pour y écrire dans la durée.
Peut-être es-tu trop occupée pour pouvoir y écrire aussi souvent que tu le voudrais ? Mais me souhaite que cette absence ne dure pas, il serait dommage que tu perdes l'élan que tu avais pour écrire.
je n'ai pas perdu l'élan, je te rassure; juste une période chargée. la suite arrive ^^
merci de ton assiduité.
Eleuthéria
J'attends avec impatience la suite.
Elle fait écho à du vécu.
Très plaisant.
M.