Présentation

Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 21:14

enh27rkz.jpg Il y a des choses que je ne devrais pas raconter : ces choses que je ne devrais pas faire.

Nous n'avions rien prémédité, mais depuis si longtemps nous le désirions.

Tout cela s'est soldé par un orgasme fulgurant, m'empêchant pendant quelques instants de garder le contrôle de mon corps.

Et ces images qui tournent dans ma tête, de nos corps nus, partageant l'interdit.

 

Mais commençons par le début.

 

 

 

 

 


 

Ils fêtaient au bar la fin d'un projet entamé depuis quelques mois. Il avait pris un café et elle un diabolo menthe. Les regards échangés paraissaient soulagés de l'aboutissement de ce projet. Et puis très vite, la conversation suivit un chemin qui leur était familier. Des phrases échangées du tac o tac, des hypothèses formulées à haute voix longtemps pensées.

Et puis les verres étaient vides. Et c'est comme si une force les empêchaient de se dire à demain à cet instant. Il l'invita à venir regarder un film chez lui.

Il était l'heure du diner lorsque le film se termina, et surement l'heure aussi de rentrer chez elle. Mais lorsqu'elle se leva, tout près de lui, il l'éfleura d'une caresse. Puis bientôt ses mains touchèrent ses seins, soulevant sa jupe, se glissant jusque sous sa culotte. Mais cette fois-ci, sa résistance fut brève. Bientôt, elle aussi déboutonna son pantalon, pour se glisser sous son caleçon, alors qu'il lui mordillait le cou. Elle pris en main ce sexe qu'elle avait parfois éfleuré, déjà durcit d'envie.

Ils retombèrent sur le lit, et se pressaient l'un contre l'autre, comme si la barrière de leurs vêtements les empéchaient de croire qu'ils faisaient quelque chose de mal. Quelques mots furent échangés sur l'interdit qu'ils transgressaient : l'infidélité. Car elle était toujours avec cet homme, et pourtant celui qu'elle avait en face d'elle n'était pas celui pour lequel elle aurait du exprimer une telle attirance sexuelle.

Leurs vêtements glissèrent de leur corps, et ils se retrouvèrent finalement nus. Elle le prit dans sa bouche avec envie, comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Puis ils se relevèrent. Il introduisit un doigt dans sa chatte humide. Et elle ne sut comment, mais bientôt ses mains furent engourdies, puis tout son corps. Elle perdit un instant le contrôle, tant elle fut transpercé par l'intensité de cette sensation inconnu. Il lui apporta même une bouteille froide pour se rafraichir.

Une fois remise de ses émotions, elle le reprit en bouche, mais elle ne voulais pas le faire jouir de cette façon; elle lui demanda un préservatif. Il refusa d'abord, comme si la prénétrer signifiait bel et bien qu'ils trahissaient tous les deux cet ami. Debouts, nus, l'un à chaque bout de la pièce, elle lui lança un regard sans équivoque. Elle le suça à nouveau. Et décidement non, elle ne voulais pas le faire jouir de cette façon. Ils s'allongèrent un instant, elle se mis à califourchon sur lui. Puis il céda, et lui indiqua où se trouvaient les préservatifs. Quelques instants plus tard, elle introduisit son sexe en elle, et commença à faire des va et vient. Très exitée, elle resenti alors des sensations de plaisir intense. 

Il repris alors le dessus, la pris en levrette et lui mis de bonnes fessées du plat de la main. Elle ne pouvais retenir des gémissement de plaisir, qu'il lui demanda de taire, car la fenêtre était ouverte dans la pièce d'à côté. Puis ils prirent la position du lotus, resserant leur étreinte. Ils se regardaient droit dans les yeux, partageant ainsi le  plaisir qui se lisait sur leur visage. Elle fut bouleversée par l'intensité de ce regard bleu qu'il posait sur elle, et ce plaisir qu'il lui apportait au creu de son ventre. Elle le senti se tendre, se contracter, la serrer plus fort puis jouir par soubresaut.

Ils se séparèrent. Reprirent un instant leurs esprits.

Bientôt, ils furent rhabillés, et sentant visiblement qu'il ne voulais pas qu'elle reste, elle parti, en lui disant à demain, comme si rien ne venait de se produire.

Dans la rue, alors qu'elle rentrai chez elle, elle senti son sexe encore humide, appelant à plus de plaisir. Mais elle le savait. Elle savait qu'il y avait peu de chance que cela se reproduise. Elle avait vu son regard coupable d'avoir trahi un ami lorsqu'il avait enlevé la capote.

 

Elle décida de ne pas rentrer tout de suite chez elle, et longea la petite rivière qui traversait la ville, sa tête assaillie de milles questions. Que donnerai-t-elle pour revivre un instant pareil? Allait-il vouloir, comme elle, goûter à nouveau à ce plaisir? 

Par Eleuthéria - Publié dans : Nouvelles érotiques - Communauté : Arts érotiques
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